Cette affichette synthétique et percutante, collée bien en
évidence sur un kiosque à journaux du boulevard Sébastopol, m'a interloquée. Ce n'est pas la première fois que j'en vois une mais cette fois-ci, j'ai fait demi-tour pour prendre la photo. Entre
temps, je suis passée devant le kiosquier : la mine renfrognée au milieu de ses magazines, il n'avait pas vraiment l'air content d'être là le monsieur.
Je peux comprendre son agacement : il vends des journaux, il n'est pas une office du tourisme ou une carte ambulante chargée de renseigner les personnes qui déambulent dans ce coin très
touristique de la capitale. Certes.
Mais en même temps, il pourrait aussi choisir de gérer la situation et les demandes autrement. Par exemple en disant aux personnes qui s'adressent à lui "je suis désolé je ne peux pas vous
renseigner". Car cette affichette, au final, met comme une barrière entre lui et les gens. Elle ne donne pas vraiment envie de lui acheter un journal tout court...