Une personne est convoquée à Marseilles, pour un entretien dans un cabinet de recrutement. Un poste à la CCI d'Arles. A l'époque elle habite Niort : un vrai périple pour se rendre dans le sud à moindre frais.
Elle arrive au cabinet de recrutement après 8 ou 9 heures de train. Et est reçue par une personne qui lui dit "je suis désolée Mademoiselle, on ne vous a pas prévenue? Mon assistante devait vous appeler pour vous dire que le recrutement était terminé, et que ce n'était pas la peine que vous vous déplaciez. Mon client veut que je le lui présente 3 candidats, et je les ai déjà sélectionnés..."
Au lieu de fondre en larmes ou de partir en claquant la porte, la personne lui dit "puisque j'ai fait le voyage et préparez l'entrevue, faisons l'entretien". Ce à quoi le recruteur répond "vous devrez être très bonne pour que je vous sélectionne à la place d'un des trois dossiers retenus".
Au final, la personne a non seulement été retenue parmi les trois, mais elle s'est vue proposée le poste.
Avec le recul, elle s'est rendue compte qu'il s'agissait là d'une mise en situation, destinée à tester son répondant, sa diplomatie et son sang-froid, éléments indispensables pour le poste concerné.
Et que le fait qu'elle se soit bien préparée, qu'elle se sente à l'aise et ne se mette pas la pression par rapport à l'obtention du poste, lui a permis de faire face à cette mise en situation déroutante.